mercredi 4 juillet 2012

Les championnats du monde de canoë-kayak de descente sont maintenant terminés...

Je viens à peine de remettre les pieds au Québec et déjà je pense à la prochaine compétition qui m'attend! 

Vivre ses premiers championnats du monde


Avant de partir, plusieurs personnes m'ont demandées quels étaient mes objectifs en me rendant à cette compétition d'envergure. Sachant très bien que j'étais privilégiée de compétitionner à l'étranger et ce en ayant très peu d'expérience dans cette discipline d'eau vive qui est bien différente de celles que je pratiques depuis plusieurs années, je m'étais dis que j'allais d'abord là pour apprendre. Le Canada est reconnu mondialement au niveau du canoë-kayak de vitesse pour ses performances et a, selon moi, le potentiel géographique de l'être tout autant en rivière. Cela étant dit, nous ne disposons pas d'encadrement technique nous permettant de développer notre plein potentiel et non plus de soutien financier. C'est donc sans attentes au niveau de mon classement et de ma performance que je partais pour la France et avec l'intention renforcer ma motivation à m'améliorer en côtoyant les meilleurs au monde!

Cérémonie d'ouverture, Aime - France



Trois semaines d'adaptation

Vue de notre chalet, Villette - France
Nouveau pays, nouvelle culture, nouveaux partenaires d'entraînement, décalage horaire, nouvelle embarcation et nouvelle rivière; je savais que je devrais consacrer les premières journées de mon voyage à m'adapter à toutes ces nouveautés. L'adaptation fut plus longue que prévue surtout au niveau de mon équipement avec lequel j'avais de la difficulté à retrouver les sensations auxquelles je m'étais habituées au Québec. Dans les deux premières semaines, le niveau de la rivière changeait souvent allant de bas  jusqu'au niveau de crue. Mon niveau de stress quant à lui était toujours très élevé car ne me sentant pas à l'aise sur cette rivière soutenue, j'avais peur d'abîmer mon embarcation ou de me blesser, ce qui aurait pu compromettre ma participation aux épreuves compétitives. Je du me remémorer à tous les jours quel était mon objectif principal: APPRENDRE. Chaque jour je tentais de faire le point sur ma journée et de prendre connaissance du chemin que j'avais parcouru depuis mon arrivée.





Le retour au Québec


C'est donc fatiguée mais aussi comblée et reconnaissante d'avoir eu l'opportunité de prendre par aux championnats que je suis rentrée au Québec. Mon objectif est atteint car je sais que je me suis améliorée sur le plan technique mais aussi sur le plan mentale. Compétitionner dans des conditions inhabituelles et bien gérer malgré tout mon stress et la situation, me permettent de bien entrevoir mes performances lors des compétitions à venir. La cerise sur le sundaey dans tout ça fut de voir que malgré le peu d'expérience que j'ai en descente, j'ai tout de même réussi à me classer 20e parmi les 30 meilleures au monde après ma première descente au sprint. Mon manque d'expérience et de constance a fait en sorte que je n'ai su conserver ce classement mais, je me permet de croire qu'en continuant à côtoyer d'autres nations et en me dédiant à mon développement à travers ce sport, j'ai le potentiel de me classer parmi les meilleurs au cours des prochaines années et cela me motive énormément à continuer!

Rapide des Moutons, rivière de l'Isère - France


Encore deux compétitions majeures en vue pour 2012; le championnat canadien le 8 août prochain à Valleyfield et la sélection de l'équipe américaine en septembre au Massachusetts. 


Merci à tout ceux qui m'ont démontré leur soutien dans cette expérience, à mes commanditaires et à tous les participants au concours de tourtière avec lequel j'ai pu amasser près de 900$




  

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